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Immobilier en Ile-de-France à fin mai 2013 : des prix stabilisés à un haut niveau

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Selon les dernières données publiées par les Notaires de Paris – Ile-de-France, à fin mai 2013, le nombre de ventes intervenues entre les mois de mars et mai 2013 est encore limité, mais les prix se sont stabilisés à un haut niveau.

Selon les dernières données publiées par les Notaires de Paris – Ile-de-France, à fin mai 2013, le nombre de ventes intervenues entre les mois de mars et mai 2013 est encore limité, mais les prix se sont stabilisés à un haut niveau.

Quel est le niveau d’activité du marché immobilier francilien à fin mai 2013 et quelles sont les perspectives d’évolution ?

30.700 logements anciens ont été vendus de mars à mai 2013 en Ile-de-France, en hausse de 13% par rapport à mars-mai 2012. Cette hausse, qui s’observe tant pour les appartements que les maisons et dans l’ensemble des départements, est circonstancielle. La période mars à mai 2012 fut en effet une période de très faible activité (suite à l’exceptionnel mois de janvier 2012 qui précédait l’entrée en vigueur de la réforme sur l’imposition des plus-values immobilières).

Ce volume de vente est d’ailleurs inférieur de 15% au nombre de ventes de mars à mai 2011 et inférieur de 18% par rapport à la moyenne du nombre de ventes de mars à mai des années « de référence » de 1999 à 2007.

L’annonce d’une nouvelle réforme de la fiscalité des plus-values immobilières - qui devrait prendre effet en septembre 2013 - et celle de l’augmentation des plafonds des droits de mutation au profit des départements qui pourrait intervenir à compter de janvier 2014, pourraient influencer de manière sensible le marché immobilier et entrainer une activité plus soutenue au dernier trimestre 2013. Il est rappelé que la modification fréquente des règles fiscales ne facilite pas la décision d’achat ou de vente des ménages, ni la lecture des chiffres de l’immobilier, créant notamment alternativement des périodes de moindre activité et d’attentisme, et d’autres d’accélération du nombre de ventes.

Comment évoluent les prix des logements anciens à Paris et en Ile-de-France ?

Avec des variations qui dépassent rarement 1% à la hausse ou à la baisse, en évolution trimestrielle comme en évolution annuelle, la stabilité des prix continue à caractériser globalement le marché francilien. Par rapport au point le plus haut atteint en septembre 2011, l’indice Notaires–INSEE des prix des logements anciens en Île-de-France est certes en baisse de 2,8% en 20 mois et cela après une hausse de plus de 20% en 2 ans, mais ce mouvement ne s’accentue pas.

En 3 mois (de février à mai 2013), les prix ont diminué en Ile-de-France de 0,3% tous logements confondus, soit une légère baisse de 0,7% pour les appartements anciens et une légère hausse de 0,4% pour les maisons anciennes. En un an, les prix des logements anciens ont baissé de 1% en Île-de-France. Cette baisse est homogène entre appartements et maisons, elle atteint 1,7% en Seine-et-Marne et n’est que de 0,4% dans les Hauts-de-Seine.

Dans Paris, le prix au m² s’établit à 8.240 € à fin mai 2013, en baisse de 0,9% sur 3 mois, de 1,3% en un an et de 2,6% par rapport au point haut constaté dans la Capitale en août 2012 à 8.460 €.

D’après les indicateurs avancés des Notaires de Paris–Ile-de-France calculés sur les prix issus des avant-contrats de vente, les prix au m² resteraient proches de 8.250 € à Paris et de 5.300 € dans les Hauts-de-Seine jusqu’à la fin de l’été 2013.

(C) Photo : Fotolia