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Prix immobiliers : les départements franciliens les plus chers ont vu leur prix augmenter plus que les départements les moins chers

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Selon une étude des Notaires de Paris – Ile-de-France, dans Paris, le prix au m² des appartements anciens a été multiplié par 3,5 de 1996 à 2012. Dans le même temps, les prix ont été multipliés par 2,8 dans les Hauts-de-Seine - second département le...

Selon une étude des Notaires de Paris – Ile-de-France, dans Paris, le prix au m² des appartements anciens a été multiplié par 3,5 de 1996 à 2012. Dans le même temps, les prix ont été multipliés par 2,8 dans les Hauts-de-Seine - second département le plus cher de la Région -, et par 2,3 dans les départements les plus abordables de la Seine-et-Marne et de l’Essonne.

Ce sont donc les départements les plus chers d’Ile-de-France qui ont vu leurs prix le plus augmenter. Ce n’est pas le cas à Paris, où les quartiers les moins chers ont vu leurs prix au m² augmenter davantage que les quartiers les plus chers (voir notamment le communiqué de presse du 1er octobre 2015).

En valeur, le prix au m² a augmenté de 6.000 € à Paris de 1996 à 2012, de près de 3.500 € dans les Hauts-de-Seine et d'environ 1.700 € dans les trois départements les plus accessibles d’Ile-de-France (Seine-et-Marne, Essonne et Val-d'Oise).

Départements d’Ile-de-France : quelles évolutions entre les départements les plus chers et les moins chers ?

En 1996, il fallait débourser 2,1 fois plus à Paris pour devenir propriétaire d’un appartement que dans le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne, départements les plus abordables. En 2015, ce rapport atteint 3,1.

L’écart de prix s’est donc creusé entre le département le plus cher et le département le moins cher, les départements les plus onéreux ayant vu leur prix davantage augmenter. Ce constat, vaut également pour les maisons.

A l’inverse dans la Capitale, l'écart entre des prix entre les quartiers parisiens les plus chers et les moins chers tend à se réduire.

Au final, la différence entre les prix pratiqués à Paris et dans le reste de Région s’est accrue avec des valeurs très élevées et de fortes hausses à Paris et dans les Hauts-de-Seine.

Mais dans la Capitale, les quartiers les moins chers ont connu les augmentations les plus fortes.

Enfin, les hausses de prix ont été un peu moins soutenues en Banlieue, et particulièrement dans les départements les moins chers.

(C) Photo : Fotolia