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Marché immobilier à Paris en 2014 : les 10 points à retenir

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Les notaires de Paris – Ile-de-France ont diffusé les chiffres du marché immobilier à Paris en 2014 et les perspectives d’évolution du marché d’ici avril 2015. Bilan : le niveau des ventes reste faible, même s’il est en légère hausse à Paris, et...

Les notaires de Paris – Ile-de-France ont diffusé les chiffres du marché immobilier à Paris en 2014 et les perspectives d’évolution du marché d’ici avril 2015. Bilan : le niveau des ventes reste faible, même s’il est en légère hausse à Paris, et la baisse des prix, encore modeste dans la Capitale, devrait se poursuivre.

• De modestes baisses des prix à Paris
A Paris, le prix au m² est à nouveau passé sous les 8.000 euros fin décembre 2014, à 7.960 euros/m² (-2,1% sur un an). La barre des 8.000 euros/m² avait été franchie pendant l’année 2011.

• 480 euros de baisse par m² en 2 ans
Passant de 8.440 euros/m² fin septembre 2012 à 7.960 euros/m² en décembre 2014, les prix dans la Capitale ont diminués de 480 euros en deux ans (-5,6%). Cette diminution va se poursuivre dans les prochains mois.

• Seuls 3 arrondissements échappent à la baisse
Les arrondissements de Paris ont globalement connu des baisses de prix dans Paris entre -0,2% et -7,4% (baisse supérieure à 6% dans les 2e, 4e, et 7e arrondissements). Seuls les 5e, 8e et 9e arrondissements échappent à la baisse des prix.

• 4 arrondissements toujours au-dessus des 10.000 euros/m²
4 arrondissements ont des prix supérieurs à 10.000 € le m² (les 4e, 5e, 6e, et 7e arrondissements) contre 8 arrondissements il y a deux ans.
L’arrondissement le plus cher est le 6e (11.710 euros/m²) et le moins cher le 19e (6.620 euros/m²). A ce stade, les arrondissements les moins chers affichent une meilleure résistance à la correction des valeurs.

• L’Est de Paris toujours plus abordable
Exception faite du 11e arrondissement (8150 euros/m²), et sans surprise, les arrondissements les moins chers de la Capitale sont tous situés dans l’Est parisien : 19e et 20e arrondissements en tête (moins de 7.000 euros/m²), suivis des 18e, 10e, 12e et 13e arrondissements.

• Les quartiers les moins chers sous les 6.000 euros/m²
Les quartiers les moins onéreux sont Pont-de-Flandres (5.690 euros/m²), la Goutte-d’Or (5.920 euros/m²), la Villette (6.140 euros/m²), et La Chapelle (6.210 euros/m²). Il faut noter que sur 5 ans, les prix dans ces quartiers ont connu des hausses de prix allant de 16,6% à 33,2%.

• Les quartiers le plus cher dépassent les 13.000 euros/m²
Les quartiers les plus chers de la Capitale sont Odéon (13.970 euros/m²), Invalides (13.670 euros/m²), Saint-Thomas–d’Aquin (12.670 euros/m²), et Monnaie (11.920 euros/m²). Si les prix ont baissé sur un an à Odéon, Saint-Thomas-d’Aquin et la Monnaie (entre -1,8% et -7%), les prix ont augmenté de 12,1% en 2014 à Invalides.

• Une baisse des prix qui va se poursuivre à Paris
La baisse des prix parisiens est appelée à s’accélérer. Selon les indicateurs avancés des notaires franciliens sur les avant-contrats de vente, les prix devraient atteindre 7.840 euros/m² fin avril 2015 à Paris.

• Un nombre de vente en légère augmentation
Le niveau d’activité du marché parisien a connu un léger mieux en 2014, mais à un niveau très faible. Ainsi, les transactions d'appartements anciens à Paris ont très légèrement augmenté (+2%) de 2013 à 2014. Cependant, avec 28.660 ventes enregistrées en 2014, le niveau d'activité reste faible. Le volume de ventes est inférieur de 25% aux 38.320 ventes observées en moyenne au cours des années 1999-2007.

• Une évolution difficile à anticiper en 2015
Dresser des perspectives pour l’année 2015 reste complexe. Le marché parisien, comme le marché francilien, dépendra d’un éventuel retour de la confiance des acteurs économiques nationaux et locaux et des ménages, dans un contexte de taux d’intérêt historiquement faibles. Une animation plus soutenue du marché du logement neuf est d’ores et déjà observée par les acteurs du secteur, notamment en raison de la mise en place du dispositif « PINEL ».

Le marché francilien est clairement redevenu favorable aux acquéreurs. Les taux d’intérêt des crédits immobiliers restent exceptionnellement attractifs. Mais les échos dominants font encore état d’un attentisme persistant. Si la diminution des taux et les baisses des prix redonnent du pouvoir d’achat aux ménages parisiens, beaucoup de candidats acquéreurs s’inquiètent encore d’acheter trop tôt ou trop cher.

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VIDÉO | Me Thierry DELESALLE, Notaire à Paris, présente les chiffres de l'immobilier au 4e trimestre 2014

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